Histoire rapide[]
Bien que formant un village sur un axe essentiel, le développement d'Etréchy fut très lent. La première mention officielle de l'existence d'un habitat remonte à la fin du Xe siècle et l'origine du nom viendrait de Stripiniacum (lieu défriché), mais certains auteurs y voient estra, le chemin d'origine gallo-romaine. Profitant de sa situation sur un axe majeur, l'activité rurale permet le commerce des vins et des céréales vers la capitale et profite au village. Malheureusement, il sera aussi victime de la soldatesque lors des guerres de 100 ans ou de religions.
De 1550 à 1750, Etréchy porta le nom d'Estrechy-le-Larron. Il semble que la présence de massifs boisés et accidentés permettait la présence de petits groupes de brigands qui y détroussaient les voyageurs. Cette situation semble prendre fin en 1765 avec l'installation au cœur de la ville d'une escouade de la Gendarmerie Royale.
Étréchy dépendait du marquis de Champigny puis du seigneur de Bonnes (Chamarande). A partir du XIXe siècle, la cité devint un lieu de séjour pour les bourgeois d'Étampes. Cette vocation résidentielle se confirma avec l'arrivée des parisiens grâce au chemin de fer.
Au fil de la route :[]
Etrechy sur l'atlas Trudaine
La route rectifié se dirige vers Etréchy par une grande descente, les éléments topographiques sont trop légers pour déterminer si le chemin médiéval passait à l'écart de la route rectifiée.
En tout cas, la traversée de la ville se fait par une longue rue droite (l'actuel Avenue du Général-Leclerc, puis Grande Rue), que l'on imagine siège de nombreuses auberges et relais. L'église Saint-Étienne (XIIIème siècle) se situe à l'écart de cette rue.
Mais à l'époque de Trudaine, le village avait-il si mauvaise réputation pour que les ingénieurs de Louis XV souhaitent déjà dévier le village ? Cette idée aboutira en 1957, avec une déviation qui reprendra quasiment le même tracé.
En sortie de village, la route se dirige vers Étampes par la vallée de la Juine, en reprenant certainement le tracé médiéval. On y retrouve successivement :
- Le moulin de la Pierre-Brou. Ce dernier existe depuis le XVIIe siècle et est toujours en activité (ICI).
- Le pont-aqueduc sur la Jeurre de 1790. A l'accès bien difficile (voir ICI)
- le château de Jeurre, et son parc. La maison du portier donne toujours sur la N20 (ICI).
- le château Brunehaut et son moulin attenant. Aujourd'hui propriété du conseil départemental et accueillant l'institut d'action médico-pédagogique.
Pour aller plus loin[]
Le patrimoine d'Etréchy : [1]