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Histoire rapide[]

Les origines de Palaiseau remontent à la construction d'un palais mérovingien (palatiolum en latin), vers 550. Par la suite, le territoire oscilla entre possession abbatiale puis laïque, avant de devenir une seigneurie puissante vers 1100. Ville étape sur l'ancienne route de Chartres, Palaiseau va se développer en un long village-rue, coincée entre l'Yvette et le Plateau de Saclay. Nous entrons ici dans la celbre vallée de Chevreuse.

En 1854, la ville est reliée à Paris par la Ligne de Sceaux. C'est l'occasion pour la bourgeoisie parisienne de trouver un peu d'air frais et d'y construire de riches demeures.

A la suite à la guerre de 1870 furent construits les éléments militaire de Palaiseau. Ceux-ci se trouvent en bordure du plateau de Saclay, dominant donc la N188 et la vallée alentour et se composaient d'un fort et de deux redoutes. Le Fort de Palaiseau et ses batteries furent construit de 1874 à 1879 dans la cadre de la mise ne place d'une deuxième ligne de défense de Paris. Le fort fut très endommagé par les allemands en fuite en 1944 et le site sert depuis de locaux à l'ONERA (Voir ICI, l'état du dispositif en 1949).

A partir de 1880, la ville devint également un grand carrefour de communication, avec la création du triage de Massy. Ceci lui valut quelques déboires, en particulier l'explosion d'une usine de minutions. En 1976, l’École polytechnique s’installa sur le territoire de la commune, suivie par de nombreux organismes et écoles visant aux technologies de pointes.

Au long de la route[]

L'entrée de Palaiseau se signale par le vaste échangeur autoroutier A10/A126, qui coupe l'ancienne route. Les photos de l'IGN permettent de se rendre compte de l'ampleur du projet et de l'avancée des travaux (Voir ICI, pour d'autres photos). Un gigantesque échangeur en trèfle devait ainsi été construit, entre l’autoroute A10 et l'A87. Seules les portées immenses des ponts rappellent aujourd'hui l'ampleur du projet (Voir ICI).

L'ancienne N188 fut donc l'axe structurant de Palaiseau durant des siècles. Elle passait par les rues Jean-Jaurès et de Paris. Pour alléger la circulation, des axes plus larges furent tracées et aménagées (l'Avenue du 8 mai 45 et la rue Victor Hugo) vers 1975, préservant ainsi le vieux centre. Cependant, peu de monuments particuliers s'y distinguent. En longeant la route, nous retrouvons :

  • Le Carrefour de l'éléphant. Le nom vient d'une auberge au croisement de la N188 et de la route de Longjumeau (actuelle D117, ouverte en 1782).
  • N° 93 : La Mairie, dans un hôtel particulier du XVIIIe siècle (Maison Tronchet).
  • N° 160 : le musée du Hurepoix, également dans un ancien hôtel particulier du XVIIe siècle (dit de Brière). Sur la place des Victoires attenante, se trouve la statue de Joseph Bara (1881).

On retrouve également des maisons anciennes tout au long de la rue de Paris. En revanche, ni le domaine de l'ancien château (détruit à la révolution), ni L’église Saint Martin du XIIe siècle qui était attenante à ce domaine, ne se trouvaient en bordure de la route.

Vues de la route[]

032 001
Arrivée à Palaiseau par la Rue Jaurès (Années 50).

A noter la veille pompe à essence, ainsi que la borne d'angle Michelin.

Vue actuelle : [1]

447 001
L'auberge de l’Éléphant, qui a donné son nom au carrefour.

Son nom vient de la girouette, originale pour son époque (1798)

L'établissement existe toujours.

Vue actuelle : [2]

690 001
Début de la rue de Paris.

L'état d'une Nationale pouvait laisser à désirer.

Vue actuelle : [3]

406 001
Arrivée vers la place de la Mairie.

Aujourd'hui, place des Victoires, la mairie ayant été déplacé en 1950.

Vue actuelle : [4]

893 001
Place des victoire, vue vers Paris

A noter le métier disparu de bourrelier-sellier, très important au moment de la traction animale.

Vue actuelle : [5]

700 001
Sortie de Palaiseau vers Orsay.

Ce coin champêtre a disparu pour un croisement fort encombré.

Vue actuelle :[6]

Pour aller plus loin[]

Les fermes du plateau : [7]

Le patrimoine de Palaiseau : [8]

Les documents militaires du fort : ICI, ICI et ICI

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