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Histoire rapide[]

Situé en léger contrebas de la plaine du Hurepoix, la cité de Limours fut un ancien centre agricole et commerçant. Le centre-ville est malgré tout situé à l’écart de la route Paris-Chartres. Si des peuplements durent exister dès l’époque gauloise, c’est en 703 que la ville est citée pour la première fois. Jusqu’à la fin du XIVe siècle, ce n’est qu’un petit fief de rang très modeste avant d’être racheté en 1376 par Charles V, qui le donna à son chambellan, Jacques de Monmort, par ailleurs seigneur de Briis et de Gometz. Le village ne comportait aucune muraille de protection lors de la guerre de Cent Ans et fut totalement ruiné.

En 1545, François Ier donna la seigneurie à sa favorite Anne de Pisseleu, duchesse d’Étampes. Celle-ci fit construire un château qui eut par la suite des propriétaires célèbres : Diane de Poitiers, Richelieu, Gaston d’Orléans… En 1615, le comte de Limours, Louis Hurault, fit don d’une partie du parc à des religieux picpuciens qui bâtirent un couvent.

Lors de la révolution, la municipalité fit vendre le château et le parc en 1796. L’acquéreur dépeça le château de tout ce qui avait valeur marchande. Laissé à l’état de ruines,la bâtisse avait totalement disparu en 1835.

Le train atteignit la ville en 1867 par la ligne de Sceaux. La ligne Paris-Chartres par Gallardon desservit quelque temps la commune (1930-39), mais Limours fut surtout le lieu d’arrivée de la ligne expérimentale de l’aérotrain (de 1965 à 1976). Bien qu’à l’abandon, les installations sont toujours en place, valorisées par la création de la voie verte du pays de Limours.

Depuis 1939, Limours n’a donc plus accès au réseau ferroviaire, ce qui a limité son urbanisation.

Au long de la route :[]

L'entrée sur le territoire communal est marquée par la Croix Gohier (ICI). D'origine templière, elle était censée apporter protection aux voyageurs (rappelons que nous sommes sur une importante route de pèlerinages).

Avant d'arriver à Chaumusson : Le relais TDF de Molières-Limours, construit en 1932 pour diffuser les émissions radios du Poste parisien. Dynamité en 1944, il fut rétabli pour la Radiodiffusion française et devint un centre d’écoute de l’ORTF. Son activité cessa en 1995.

Parc limours

Vue des anciens domaines, sur carte Etat-Major

Il y a peu de monuments le long de la route, car elle passe à l'écart du centre bourg. On notera que les domaines du château et du couvent, avant la Révolution, occupaient une part importante du territoire de Limours. Ici, ce sont surtout les établissements ferroviaires qui marquaient le paysage. A proximité de la route même, la gare terminus de la ligne de Sceaux existe toujours. En revanche, les aménagements du Paris-Chartres par Gallardon ont disparu, tels la gare ou le viaduc qui passait au dessus des rails de la ligne de Sceaux.

En sortie de Limours, se détache la N838 vers Dourdan. Route droite et moderne, déjà représentée sur l'Atlas Trudaine.

La route continue ensuite vers Bonelles, avec une nouvelle difficulté à franchir, la côte de morts.

Vues de la route[]

956 001
La route en provenance de Chaumusson.

Il ne reste qu'un reliquat du pont sur la Prédecelle.

Vue actuelle : [1]

872 001
L’hôtel de la gare. Présent sur de nombreuses CP anciennes.

Le lieu existe toujours, seul rescapé d'un lieu où de nombreux établissements accueillaient les voyageurs.

En ce début de siècle, l'établissement accueillait les chevaux et fournissait l’essence aux voitures.

Vue actuelle : [2]

094 001-0
Même lieu, vers les années 20.

Les aménagements ferroviaires sont bien visibles (Gare du PO et viaduc de la ligne de Chartres).

Vue actuelle : [3]

519 001-0
Montée vers Chartres.

L’hôtel du Chemin de fer vendait également de l'essence.

L'état de la route laisse à désirer.

Vue actuelle : [4]

Pour aller plus loin[]

Fouilles dans le parc de l'ancien château : [5]

Histoire de Limours, par la mairie : [6]

Patrimoine de Limours, par la mairie : [7]

Images de la station du Poste Parisien : [8]

Nombreuses images du passé de Limours : [9]

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